Alors que les ponts de mai débutent dès cette semaine, le Baromètre 2025 d’EasyVoyage met en avant les tendances de consommation et de dépenses des Français pour les vacances de printemps et les longs week-ends de mai. Réalisée auprès de 1479 répondants, cette enquête décrypte les comportements dans un contexte économique et politique tendu. Si l’envie de partir reste forte, elle s’accompagne de nombreux arbitrages budgétaires et d’une recherche d’optimisation, notamment autour des ponts de mai, véritable moteur pour l’activité touristique.
Budget : les Français surveillent leurs dépenses

Les arbitrages financiers sont au cœur des décisions de voyage ce printemps. 67 % des répondants prévoient un budget similaire à celui de l’année dernière, mais 18 % anticipent une baisse, contre seulement 15 % une hausse.
Ces tendances montrent un début de tension sur les budgets, notamment en raison d’un contexte économique incertain. Les réductions de budgets se traduisent par une baisse de la durée des séjours, une vigilance accrue sur les restaurants.
Le budget moyen par personne pour les vacances de printemps s’établit à 794 €. Il est plus contenu pour les jeunes actifs (637 €), modéré pour les actifs (738 €) et plus élevé chez les seniors (982 €). Ceux qui restent en France dépensent en moyenne 578 €, contre 1005 € pour ceux qui partent à l’étranger.
Le court séjour s’impose comme le nouveau standard

Face à ce contexte d’incertitude et profitant d’un calendrier exceptionnellement favorable, les Français privilégient les formats courts. Le séjour d’une semaine reste la norme (57 %), mais les courts séjours (moins d’une semaine) sont en nette progression avec 27 % des répondants, notamment grâce à un calendrier des ponts de mai très favorable.. Les séjours plus longs restent minoritaires cette saison.
Des destinations plus proches, plus accessibles
Le contexte politico-économique actuel influence les Français à se tourner davantage vers les destinations étrangères (notamment le bassin méditérranéen), pour une quête de soleil au sortir d’un hiver gris. L’étranger séduit notamment les jeunes actifs et les seniors.

La mer reste la grande favorite (55 %), suivie par la campagne (18 %), la ville (12 %) et la montagne (15 %).
Les régions les plus plébiscitées sont la Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Bretagne et l’Occitanie. À l’étranger, les classiques méditerranéens restent en tête : Espagne, Italie, Portugal, Afrique du Nord et Grèce dominent les intentions de départ.

Voiture en tête, avion en nette progression

En 2025, la voiture est le mode de transport le plus plébiscité pour les départs. Elle représente 42,6 % des intentions. L’avion enregistre une nette progression , à 42,3 %.
La voiture s’impose surtout pour les séjours en France (72 %), profitant à la fois de sa flexibilité, de son coût maîtrisé et du fractionnement des départs grâce aux ponts. L’émergence de l’avion s’explique principalement par des intentions de départ à l’étranger beaucoup plus élevées.
Locations et hôtels toujours en tête

Les locations de vacances conservent leur première place (34,4 %), suivies de près par les hôtels (33,1 %), en progression.
Les séjours chez des amis ou en famille se maintiennent à 15,6 %, tandis que le camping (10 %) et les clubs vacances (5,2 %) reculent légèrement. Les Français privilégient désormais des hébergements pratiques, flexibles et souvent plus économiques.
« Ce nouveau baromètre confirme une tendance forte : les Français ont besoin de partir dans et malgré un contexte géopolitique incertain. On observe trois tendances fortes: un début de tension sur les budgets, des durées plus courtes notamment liées au calendrier favorable des ponts de mai et des intentions de départ en progression vers l’étranger. »
Hervé Lemoine, Directeur Général d’EasyVoyage.